attention a toi

Une nuit dure, très dure. Cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas était réprimandé de la sorte. La somme qu’avait enlevé Gabriel du compte avait alerté le patron et celui-ci avait demandé a Jada de venir toute suite le rejoindre ce qu’il fit.
Cette nuit là il subit l’une des pires punitions. D’une part il était démasqué d’autre part il avait donné beaucoup trop d’argent. Son patron mit les meilleurs hommes de main sur le coup et il se fit tabasser pendant une bonne heure. Même son visage fut touché.

Il dut livrer le nom de Gabriel pour avoir le doit à une chirurgie réparatrice pour faire disparaître les marques sur ses joues. C’était ainsi sa vie. Obéir à cet homme violent et diabolique. Il avait été éduqué pour servir ses intérêt mais jamais n’y avait prit goût. Et c’est-ce qui lui valait tant de mauvais coups.

Il passa le début de journée à l’hôpital où on lui conseilla de rester quelques jours au lit. Mais Jada ne le voulait pas. Il devait déjà prévenir Gabriel qui n’était pas dans le conflit et ensuite continuer son boulot. Ce qu’il ignorait c’est l’emprise qu’avait Gabriel sur lui et si son patron le découvrait Gabriel risquait gros. Mais l’ignorant ce n’était pas encore son problème.

Jada avait choisi le Kane pour y faire appeler Gabriel. Il portait des lunettes de soleil un col-roulé noir. Tout était la pour cacher ses nombreuses blessures. Il n’était pas la pour consommer. Il devait maintenant se faire tout petit, il prévenait Gabriel de faire gaffe à ses fesses et il repartait fissa.

Mais où était il ? Cela faisait 10 mn qu’il avait demandé au réceptionniste de le trouver. Assit à une table Jada attendait. Plus louche qu’un type en lunettes noires a l’intérieure c’était pas possible. Le corps entier de Jada était tendu il voulait rentrer chez lui.
[petit poste pour commencer dsl]

[Pas de soucis, j'aime déjà l'intrigue ^^]

Trouver le professeur, n'était pas toujours une chose facile. En effet, ses nombreuses occupations le trainaient souvent hors de son bureau. Le garçon, parti le chercher, eut beaucoup de chance de le croiser dans un couloir de service. Apprenant qu'un homme le demandait, Gabriel posa des questions et se fit décrire l'individu. Une fois qu'il établit qu'il ne s'agissait pas d'un homme venu le tuer, mais bien de Jada, il renvoya le garçon et se dirigea vers le Kane, où il entra par une porte dissimulée dans un mur.

Saluant plusieurs employés de sa connaissance, dont un de ses anciens amants. Souriant, il repéra le client avec surprise et vint s'asseoir en face de lui. Jada n'avait pas l'air bien. Pas l'air bien du tout. Une seule personne était capable de le rendre comme ça et le prof' comprenait ça sans paroles : son patron à lui. Mais pourquoi venir le voir? Il doutait que l'assassin vienne se consoler chez lui, surtout durant son travail. Cependant, l'idée qu'il puisse vouloir le mettre en garde... Pfff... Jamais. Dans l'enceinte du Hypnotic Poison, Gabriel était intouchable. Du moins, il tentait de s'en persuader.

"Uffe-sama... Puis-je me permettre de vous dire que vous attirez l'attention, ce qui ne semble pas pourtant être votre but?"

Il marqua une pause, observant la perfection de la beauté de cet homme arrogant, séduisant et malheureux à la fois. Il n'arrivait pas à la cheville de Vincenzo Calienni, et certainement pas à la cheville de l'image que le professeur en garda. Mais il n'avait aucune imperfection sur sa peau, ce qui le rendait à la fois horriblement charmant et donnait une impression de beauté artificielle. Un peu comme... Un ange, inhumain dans sa perfection. Ou un robot, dépourvu des défauts, et de qualités par la même occasions, propres aux hommes. Mais ce n'était que l'apparence. A l'intérieur, c'était un homme... Un jeune homme... Et il ressemblait à Gabriel. Un peu.

"Si vous le désirez, nous pouvons aller dans un lieu moins... exposé. Mais dites-moi, en quoi puis-je vous être utile, mon emploie du temps est plutôt chargé, aujourd'hui..."

Oui, un des couloirs de service c'était bien plus discret. Et, ne réalisant pas l'importance des enjeux, Gabriel trouvait qu'il avait beaucoup de choses à faire. Et il les faisait toujours bien et dans les temps. Pas question d'être en retard... Sauf si...

Enfin Gabriel arrivait Jada leva la tête vers lui. Certes il attirait l’attention, mais moins que s'il laissait tout le monde voir ses blessures. Ne rien montrer, ne pas laisser de preuves de ce que son patron lui faisait.

En effet je tiens à rester discret. Mais je le serait encore moins si je découvrait totalement mon visage hélas.

Jada baissa légèrement ses lunettes pour laisser à Gabriel le plaisir de voir la blessure sur sa joue droite. Une blessure prouvant la violence et la détermination toujours plus grande de son patron. Protéger Gabriel d’un conflit qui ne le concernait pas était pour le moment la priorité.

Il est préférable de rester dans un lieu avec du monde. Nous prenons moins de risques à discuter ici à voix basse. Même si j’aurais aimé pouvoir vous accaparer pour autre chose. Non ne ferons plus que parler à présent.

Jada se pencha légèrement vers Gabriel.

Je ne vous prendrais pas beaucoup de temps ne vous inquiétez pas.

Jada lui prit le menton pour le rapprocher de lui.

Je suis désolé mais a partir de maintenant vous ne devrez pas quitter l'hp éviter de rester seul dans des endroits isolés.

Il fit une pose et reprit. Il avait une voie grave et posée.

Vous savez un peu qui je suis. Ce dont je suis capable, ce pourquoi je suis réellement là. Et ça maintenant mon patron le sait. Vous êtes une menace pour mon plan, pour la réussite de tout ce que j‘entreprenants.

Il eut un sourire triste, il avait passé du bon temps avec ce type ça serait triste si un homme de main le tuait.

"Je vous ai désarmé sans gène la dernière fois et je ne suis pas le meilleur de l‘équipe si je puis dire. Alors je vous demande de faire attention."

Jada allait maintenant partir. Son corps était tendu, il avait mal est n’était pas bien. Pourtant il cachait du mieux qu’il pouvait son malaise.

Gabriel n'aimait pas la violence. Sans doute pour cause de son éducation et de ce qui arriva à son Amour. Mais elle ne lui faisait pas vraiment peur. Certes, la mort, l'inconnue, ça l'effrayait. La seule consolation était de pouvoir rejoindre Vincenzo... La blessure sur le visage de son interlocuteur le laissa impassible, mais quelque chose lui pinça le cœur. Pourquoi s'inquiétaient-ils l'un pour l'autre?

Les paroles de Jada étaient inquiétantes, le professeur l'écouta attentivement. Lorsque Jada prit son menton, il se rendit compte que cela lui faisait plaisir. Le toucher de cet homme était si bon. Malgré lui, il posa une main sur celle de l'assassin, ceci avant de lui répondre, avec un sourire triste.

"Je ferais attention. Mais inutile de vous inquiéter pour moi outre mesure. Je suis la propriété d'un homme que personne n'a envie de défier ici et, je vous l'ai dit hier, il est possessif. Et s'il ne me protège pas... Eh bien, je vais... tant pis."

Il coupa sa phrase. Il allait bien sûr rejoindre celui qu'il aime. Mais pourquoi ne voulait-il pas le dire à Jada? L'anglais l'ignorait, mais cela importait très peu. Une question plus urgente se posa dans son esprit et, dans les secondes qui suivirent, il la posa à son interlocuteur, si séduisant:

"Mais votre patron... Que me veut-il? Vous êtes juste venu m'acheter quelque chose, je vous l'ai vendu. Tue-t-il le boulanger, à qui vous achetez le pain? Enfin, je suppose qu'il s'agit d'une sorte de possessivité aussi."

Il se tut un instant, observant Uffe. Ce dernier ne se portait pas très bien. Hum... Thao ne se permettait que rarement d'être vraiment désagréable avec son serviteur. Bien sûr, Gabriel était un serviteur soumis, bien que prenant des initiatives. Mais si les intérêts de HP étaient à ce point menacés et qu'en plus on voulait sa mort... L'information devait être rapportée plus loin. Mr. Fan-Jiang allait être mis au courant de tout... Ou presque.

Pour l'instant, il fallait faire quelque chose pour Jada... Mais quoi?

"Travail à part, puis-je faire quelque chose pour Toi? Tu ne devrais pas te reposer? Je peux trouver un endroit adéquat..."

Oui, certainement, personne ne connaissait mieux les environs et avait une ou deux cachettes. Et puis... Il devait avouer qu'il avait envie de passer encore un peu de temps avec cet homme dangereux et splendide à la fois.

[Voilà, répondu. Je peux te demander de faire attention aux couleurs? Tu ne surlignes pas toujours les paroles de ton personnage... C'est difficile à lire^^ *bisou*]

Jada regarda un cour instant la main de celui-ci qui venait de se poser sur la sienne. Puis son regard retourna vers celui de Gabriel. Que voulait dire ce sourire triste et pourquoi avait il envie de rendre ce sourire joyeux.

"Désolé, mais votre patron aussi fort soit-il a un rival de taille, dont je suis l’exécutant. S'il ne vous protège pas je le ferais, même si c’est de moi-même."

Jada comprenait sa dévotion pour Thao bien plus que celui-ci pouvait l’imaginer. Et il ne pouvait pas se détacher de ce regard. Il avait mis des heures avant de donner le nom de Gabriel. Pourquoi le protéger?
Jada allait lui dire toute la vérité pour que celui-ci puisse ce protéger le mieux qu’il puisse.

"Ce que vous savez sur moi… moins il a de gens au courant mieux c’est pour mon patron. Tu comprends que ta présence le gène autant que celle de Thao. Je ne veux pas recevoir un jour l’ordre de vous tuer…
Vous me proposez de me reposer alors que je veux vous protéger de ce que je suis."

Il mit une de ses mains sur le front et il finit par enlever ses lunettes pour mieux voir et laissant à tout le monde le plaisir de voir sa blessure au visage.

"J’ai été battu pendant des heures j’ai le corps couvert de coups, je souffre, mais l’important c’est que vous, en tant que personne innocente tu n’ais pas subir ça.
Je sais c’est ridicule,… un hôte qui prend part à la vie d’une personne qu’il a payé pour avoir du plaisir, c‘est pas très correcte."

Élevé pour séduire on ne lui avait pas apprit à se préoccuper des gens pourtant son travail le poussait à se soucier des emboîtements qu’il pouvait créer chez les autres.
Il se sentait ridicule de devoir demander et insister pour la protection de Gabriel. Ils n’avaient passé qu’une soirée ensemble.

"Je ne veux pas abuser de l’hospitalité d’un lieu que je dois récupérer à tout prix. Comprenez que je suis encore en vie car ils ont investi sur mon corps et que je suis utile. Me laisser dorloter par vous serez abusé."

[dsl j'étais fatigué]

[C'est rien. Tu sais que j'adore. ^^]

Les paroles de Jada touchèrent quelque chose chez le professeur. Ce dernier se croyant mort sur le plan des sentiments, il sentit qu'il y avait un problème. Un détail n'allait pas et ça lui plaisait, tout en l'effrayant. Pourquoi l'assassin déciderait-il de le protéger? Enfin, le sensei se serait sans doute servi de son pouvoir, s'il avait un revolver sur la tempe. Mais une telle réaction spontanée...

Lorsque son interlocuteur vit la blessure de plus près, la première idée qui lui vint était qu'il faudrait embrasser cet endroit pour faire plaisir à Jada. Ce n'est qu'après qu'il se dit que ça devait faire mal. Toujours était-il qu'ils étaient là et Gabriel avait envie d'être ailleurs. Seul avec cet homme.

Cet homme qui s'excusait en quelque sorte. Que la vie pouvait être compliquée.

"Peu de choses son correctes dans ce monde... Je vous suis reconnaissant de m'avoir prévenu. Je suis certain de rapporter assez gros pour que Mr. Fan-Jiang se charge de me protéger. Ne vous en faites pas..."

Jada avait en effet besoin d'être rassuré. Sans doute, voulait-il faire le moins de victimes possibles et certainement pas parmi les innocents. Mais qui était vraiment innocent dans cette ville? Peu de monde.

"Vous n'abusez de rien du tout, puisque je vous invite. Je peux encore faire ce qui me plait... Et vous en avez besoin... Venez..."

Son regard d'or ne quittait pas les yeux magnifiques de Jada. Lequel était plus sous le charme de l'autre? Au fond, c'était difficile à dire. Le professeur se disait juste qu'il lui rendait un service pour un service. Il n'était pas question d'abuser... Mais il était prêt à tout pour que Uffe vienne avec lui... Pour être seul avec son interlocuteur. Dans un lieu calme...

"Vous m'avez payé, je vous ai fait plaisir. Vous venez me prévenir du danger, il relève de la politesse que je vous invite à venir vous reposer... Allons, venez... S'il-vous-plait..."

Les yeux d'or n'abusaient pas de leurs pouvoirs. Surtout que dans le brouhaha du Kane, il serait difficile de s'imposer à quelqu'un. Mais s'il le fallait... Il pourrait toujours prononcer les mots magiques. Cependant, il comptait plus sur les sentiments qu'ils semblaient tous les deux éprouver l'un pour l'autre...

Gabriel d'Essex se leva, attendant la décision de son interlocuteur.

Protégé par l’homme qu’il devait persuader de céder ses part de l’hp à son patron. Ca le gênait, mais c’était tellement… normal mais Jada avait envie de le protéger, d’avoir de l’importance dans la vie de Gabriel.
Quand il se surprit à penser de la sorte il eut un mouvement de recul. Non pas lui, il n’avait pas le droit de ressentir une telle chose, même si ce n’était qu’un battement de cœur en plus, sa respiration qui s’accélérait. Enfin il le savait rien ne l’autorisait à faire ça.

"J’espère que ça suffira pour qu’il vous protège. Parce que…."

Il s’installa au fond de sa chaise gardant malgré tout un air froid. Il se devait de rester calme et de ne pas trahir une seule seconde ce qu’il avait bien pu penser. Rester calme et froid c’était la façon la plus simple de ne pas se trahir.

"Merci beaucoup, mais je suis intrigué que vous fassiez autant d’efforts alors que je vous ai avoué que j’avais donné ton nom à mon patron."

Jada baissa ses yeux comme s'il ne voulait pas, ou plus, affronter ce regard qui risquait de lui faire avouer ce qu’il pensait.
Puis Gabriel se leva Jada le regarda et se leva doucement, il avait très mal au corps. Il attrapa la main de Gabriel est l’embrassa avec respect.

"Je vais vous suivre. Merci pour tout."

Il se redressa et remit ses lunettes. Il marchait avec maladresse son corps entier lui faisait mal. Il se sentait stupide.

"Merci beaucoup Gabriel."

il rougie presque. c'était légèrement gênant comme situation. il voulait disparaitre rapidement.